Depuis la crise sanitaire, notamment le confinement de 2020, le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration à Madagascar connaît un véritable déclin. Deux ans plus tard, tous les opérateurs nationaux attendent un revirement de situation. Devant la décision du gouvernement de reporter à nouveau l’ouverture des frontières, la frustration règne. Finalement, les acteurs de cette branche haussent le ton. Ils demandent une réouverture immédiate sans aucune condition du ciel et des frontières malgaches.
La FHORM ou la Fédération des Hôteliers et Restaurateurs de Madagascar soutient cette cause. En tant que premier investisseur et représentant principal de cette discipline sur l’île, elle s’allie avec tous les professionnels du tourisme. Elle s’engage aux côtés du secteur privé et des leaders du domaine dans cet objectif. Et son soutien est indéfectible.
Avec le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) ainsi que le Groupement du patronat malagasy (Fivmpama), la FHORM lance aussi un appel au secours. Elle appuie également la demande d’audience au Président de la République Andry Rajoelina. En effet, il faut passer par une table ronde au plus vite. En plus, le domaine du tourisme peut être un tremplin pour l’économie, surtout pour Madagascar. On parle d’au moins 38 000 emplois direct soit plus de 1 500 000 dans la chaine de valeurs.
Et oui, du nord au sud, d’est en ouest, les aéroports et les compagnies aériennes doivent tous être ouverts, et en urgence.